Dépasser la peur du changement
Le changement fait partie de la vie et donc nous sommes nécessairement exposés à la peur ou la souffrance qui peut accompagner du changement, que ce soit une séparation, la perte d’un emploi ou un deuil.
Mais il y a des changements qui sont initiés par nos propres choix, nos propres décisions, que ce soit dans le domaine relationnel, professionnel, par rapport à un lieu de vie ou des comportements. Et même si nous prenons la décision de changer, nous pouvons souvent nous heurter à des résistances, à des peurs ou de l’anxiété.
Et donc, je voudrais vous donner quelques conseils pour dépasser la peur du changement.
La première chose est que nous pouvons prendre la décision de mettre fin à une relation, un emploi ou un mode de vie, et risquer d’échouer, ou nous pouvons bloquer le changement et préférer notre zone de confort et garantir d’échouer.
C’est une question de décision.
Et la souffrance qui accompagne le fait de grandir n’est rien comparée à la souffrance que nous risquons de ressentir à la fin de notre vie pour ne pas avoir osé et tenté. Des études ont démontré que la majorité des personnes en fin de vie sont pleines de regrets. Elles regrettent ne pas avoir osé suivre leurs rêves, ne pas avoir mené une vie en accord avec leurs valeurs.
La réalité est que lorsque vous vivez de la souffrance ou ressentez des peurs parce que vous choisissez le changement, vous grandissez. Et la peur et la souffrance, après un moment, diminuent et laissent la place à la joie, le plaisir et la fierté d’avoir essayé. Tandis que lorsque vous ne choisissez pas de prendre un risque, d’essayer, la souffrance que vous ressentez est permanente et peut vous suivre jusqu’à la fin de votre vie.
Ce qu’il est important de comprendre, c’est que notre “zone de confort’ n’est pas cet espace dans lequel nous nous sentons à l’aise et confortable. Elle correspond à la zone de ressentis auxquels nous sommes habitués. Si nous sommes habitués à être seuls, nous allons préférer rester seul, même si au fond de nous nous rêvons d’avoir des relations et des personnes avec qui partager des moments et que nous souffrons de la solitude. Si nous avons eu des parents violents, nous allons préférer rester avec un.e partenaire violent.e, parce que c’est connu, plutôt qu’oser nous ouvrir à des personnes bienveillantes et aimantes. La plupart des personnes restent dans leur zone de confort, parce qu’elles ne guérissent pas leurs blessures, ne conscientisent pas leurs schémas et croient que c’est ‘ainsi’, c’est ‘la vie’. Et elles vont tenter d’anesthésier la souffrance liée au fait de sacrifier leurs envies et leurs besoins à l’aide d’addictions, alcool, cigarette, shopping, sexe ou la fuite (télé, internet, youtube, jeux etc.) pour éviter de voir la dure réalité qu’elles se contentent d’une vie qui ne leur convient pas.
Je vous souhaite d’oser dépasser votre zone de confort et vous ouvrir à la croissance, qui génère une souffrance temporaire, mais ensuite laisse la place au véritable bonheur.
N’hésitez pas à consulter les sessions et ateliers! Vanessa